Bâtiment : SIPS promeut les plâtres à projeter et réconcilier tradition et modernité !

Par : Tallel

Par Tallel BAHOURY

Le management de SIPS en entrepris une démarche originale, en organisation
des sessions de sensibilisation sur les ‘’plâtres à projeter’’, et ce à
travers les grands centres de production du pays, à avoir Sfax, Tunis et
Sousse. On appellera cela le discours et la méthode. Et pour cause !

 

Mais comme pour commencer un bref aperçu historique de la société SIPS. En
effet, celle-ci a été créée en 2001, mais le démarrage des activités de son
usine, située d’OUED EL GHAR près de Tataouine, a eu lieu en 2003.

 

Cette usine utilise du gypse naturel provenant du gisement de Mestaoua
(‘’vous en avez pour près de cent ans voire plus d’exploitation’’, nous dira
un ingénieur français que nous avons rencontré à l’ENIT lors du séminaire
organisé à Tunis) pour fabriquer ses plâtres, ce confirme du reste le patron
de la société, M. Habib Hammami : ‘’ce gisement, d’une pureté supérieure à
90%, nous permet aujourd’hui d’envisager une production durant au minimum
100 ans’’.

 

En 2004 – 2005, SIPS consolide la production de l’usine qui coïncide avec
une forte pénétration du marché des plâtres pour les plaques de plafond.
Conséquence, on assiste à un doublement de l’unité de production l’année
suivante ; on est en 2006.

 

Mais entre-temps, la société a modernisé les techniques de production de son
usine, et dès 2007, elle met sur le marché une gamme de plâtres pour la
céramique, la porcelaine, la poterie, répondant au nom légendaire de ‘’PHENIX’’.

 

Et comme on n’arrête pas le progrès, 2008 commence avec le lancement de la
gamme des plâtres pour le bâtiment : gamme LIKA et du plâtre fibré : DECO
Fibré (fabrication de plaque de plafond) ; mais également la création de la
société SOMIX ayant pour mission la commercialisation des matériels
d’applications.

 

Par ailleurs, le management de SIPS souligne que ‘’l’investissement, qui
s’élève à 15 millions de dinars tunisiens, a permis la création de 100
emplois dont 40 ingénieurs et techniciens supérieurs, majoritairement
occupés par des employés originaires de la région de Tataouine’’.

 

Dans son discours d’introduction lors du séminaire tenu à l’ENIT, le patron
de SIPS n’a pas manqué de souligner en substance que l’arrivée sur le marché
du bâtiment en Tunisie des plâtres à projeter constitue une révolution dans
la façon de construire… ‘’Les plâtres à projeter vont permettre d’apporter
des avantages à l’ensemble des acteurs concernés par l’acte de construire :
promoteur, applicateur, utilisateur final. Chacun trouvera un intérêt soit
financier soit technique’’.

 

Il y a de quoi, parce selon le patron de SIPS, ‘’la rapidité d’exécution des
chantiers avec les plâtres à projeter permet des gains substantiels sur les
frais financier supportés par le promoteur (les durées de chantier sont
divisées par 5 à 6). Cette rapidité d’exécution permet à l’applicateur de
mieux gagner sa vie en réalisant plus de m² par jour’’.

 

Pour sa part, et ‘’grâce aux performances techniques des plâtres à projeter,
l’utilisateur final trouvera des améliorations dans le confort de son
habitat sur le plan thermique, hygrométrique, acoustique. Il ne faut pas
oublier les performances reconnues du plâtre dans son action dans le cadre
de la protection incendie et donc dans la protection des vies humaines’’,
ajoute M. Hammami. Pour une raison simple, c’est que ‘’le plâtre est un
matériau sain, qui ne génère aucune maladie professionnelle, et de ce fait
reconnu comme un matériau non cancérigène, non allergène.

 

En outre, le plâtre n’agresse pas la nature, il est utilisé en agriculture
pour rétablir l’équilibre des sols ; puis il est durable, puisque qu’il est
toujours présent dans les pyramides (4.000 ans), notamment en Egypte et
ailleurs.

 

Donc, le P-DG de SIPS estime que ‘’cette filière a l’avantage de promouvoir
l’utilisation du couple brique + plâtre, tous deux étant des produits
tunisiens’’ ; elle pourrait même créer un nouveau métier en Tunisie, à
savoir celui de ‘’plâtrier’’, ce qui est de nature à permettre à de nombreux
professionnels de créer leur entreprise, tandis que cet accroissement du
nombre d’applicateurs devrait aider la Tunisie à relever le défit posé par
les projets de grands chantier en cours dans notre pays.

 

Alors ? Alors, le management de la société, ‘’confiant dans l’avenir de ces
nouveaux matériaux, a voulu que les performances de ses plâtres à projeter
soient officiellement validées. Le CTMCCV a testé nos produits et les a
reconnus conformes aux critères de la norme européenne (en cours de
transposition en norme tunisienne). Les produits de la gamme LIKA ont donc
été qualifiés et peuvent recevoir le marquage CE, ce qui nous permettra
éventuellement de les proposer sur le marché européen’’. Ce qui d’ailleurs
ne saurait tarder, nous révèle une source proche de SIPS.

 

En guise de conclusion, M. Habib Hammami dira tout simplement : ‘’Nous
ouvrons le chemin qui créera une nouvelle profession grâce à l’utilisation
de matériaux modernes dont les performances tant techniques qu’économiques
vont permettre de participer à la rentabilité de la filière bâtiment et de
participer à l’effort national dans le domaine des économies d’énergie… La
société SIPS mène un développement respectueux de l’environnement en
valorisant l’utilisation de matériaux faiblement énergivores qui respectent
les méthodes constructives tunisiennes mais en les modernisant. La société
SIPS a donc imaginé son développement selon le principe de ‘’la modernité
dans la tradition’’.

 

Pour notre part, nous pensons que la communication autour de ne nouveau
matériau de construction devrait plus intensive afin de le faire connaître
davantage, car, comme on pu le remarquer, il s’agit d’un matériau donne la
possibilité à tout un chacun de réaliser des gains considérables en matière
de bâti.