Attijari bank : «résultats satisfaisants» pour la première année du plan stratégique «Intilak», selon Hassen Bertal

Attijari bank : «résultats satisfaisants» pour la première année du plan
stratégique «Intilak», selon Hassen Bertal

Arrivé aux commandes d’Attijari bank, il y a neuf mois, pour succéder à
Mohamed Haitami, Hassen Bertal est très optimiste quand à la suite de son
mandat à la tête de la filiale tunisienne d’Attijariwafabank, et surtout
pour l’avenir de l’institution qu’il dirige. Et son optimisme découle
d’abord des «résultats satisfaisants » d’Attijari bank en 2007, la première
année d’application du plan stratégique triennal «Intilak », destiné à
relancer l’ex-banque du Sud, reprise par le groupe Attijariwafabank, en
novembre 2005.

 

Pour Hassen Bertal, la nouvelle la plus importante –en attendant de
connaître le résultat net- réside la progression du produit net bancaire,
qui s’est établi à près de 606 millions de dinars, en croissance de 30% par
rapport à 2006.

 

Mais le patron d’Attijari bank se félicite également du fait que «les dépôts
ont progressé de près de 13%, que les crédits aient augmenté » dans la même
proportion, et que «nous ayons fait évoluer tous les compartiments de la
marge : la marge d’intermédiation, qui a progressé de 5% », les commissions
qui ont fait un bond de 30%, ainsi que les agios et les produits nouveaux
«qui se sont également bien comportés ».

 

Ce qui veut dire que la banque est bien partie pour réaliser les objectifs
du plan «Intilak » annoncés il y a une année. Avec une progression de 50%, à
45 millions de dinars, le rbe, par exemple, est bien parti pour s’établir à
90 millions de dinars, au terme des trois ans du plan stratégique. «Je
n’aurai aucun problème pour atteindre » cet objectif, assure le directeur
général d’Attijari bank. Idem pour la part de marché qui devrait avoir
progressé de 8 à 9% en 2007, soit une évolution «en phase avec notre
objectif », affirme Hassen Bertal. Qui s’attend même à ce que la croissance
de la part de marché s’accélère. Explication : «Nous avons évolué, mais dans
l’évolution nous avons assaini pour près de 500 millions de dinars, avons
augmenté les crédits de 500 millions de dinars pour revenir au même niveau
et réaliser les 12% supplémentaires. Ce qui veut dire que si nous faisons la
même chose en 2008, la progression sera beaucoup plus importante ».
Conclusion : le patron d’Attijari bank réitère «notre volonté d’être la
deuxième banque privée à l’horizon 2010 ».


M.M.