Rencontre Kaberuka/diplomates pays membres de la BAD : Faits et chiffres !

Par : Tallel
 
 

Le Groupe de la Banque
africaine de développement a enregistré des niveaux record dans ses
opérations en termes de prêts, de dons et d’allégement de dette en 2006.
Globalement, les opérations se sont établies à 3,4 milliards de dollars EU,
soit une progression de 32% par rapport à l’année  précédente, a déclaré le
président Kaberuka, lors d’une rencontre avec les ambassadeurs des pays
membres, jeudi 18 janvier 2007 à Tunis.

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Selon
Dr.Donald Kaberuka, 2 milliards de dollars ont été dégagés par le guichet
concessionnel
(Fonds africain
de développement) au profit
des pays à faible revenu, tandis que 1,4 milliard ont  servi aux opérations
non concessionnelles, à travers le guichet de la BAD.

Pour
sa part, le guichet du secteur privé a plus que doublé le montant de ses
prêts, le portant à environ 401 millions de dollars.
«En 2006, les
décaissements se sont montés à 1,8 milliard de dollars. Sur la même période,
nous avons annulé la dette des pays à faible revenu éligibles, en
application des dispositions de l’Initiative d’allégement de la dette
multilatérale du G8.  Le Groupe de la Banque, à la faveur de l’initiative
PPTE, est parvenu à mobiliser des ressources additionnelles de l’ordre de
500 millions de dollars. Par conséquent, le montant total des ressources
générées au profit des PMR s’est établi à 3,9 milliards de dollars»,

a indiqué M. Kaberuka.

Pour
ce qui est de la performance financière du Groupe de la Banque en 2006, son
président a précisé que les résultats provisoires non audités, laissent
prévoir que la BAD enregistre un revenu d’exploitation confortable, qui se
situerait à environ 255 millions de dollars.
«La force financière
de la Banque et ses ratios de levier et de liquidité, qui figuraient déjà
parmi les meilleurs au sein des banques multilatérales de développement, se
sont encore consolidés en 2006»,

a-t-il précisé, tout en affirmant que le management de la Banque
continuerait à affiner et à approfondir ses politiques à la fois pour
assurer sa viabilité financière, mais également pour renforcer sa capacité
financière à même de fournir un appui efficace au développement.

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Les
réformes en cours à la Banque n’ont pas été oubliées lors de cette rencontre
avec les diplomates accrédités à Tunis, ainsi que son soutien renforcé aux
pays à revenus intermédiaires et de la bonne performance des économies
africaines où la croissance réelle du PIB a atteint 5,4% en 2006 contre 5,2%
en  2005, tout comme de la nécessité de soutenir cette dynamique… Et de
conclure : «la Banque est mieux
placée aujourd’hui pour marquer la différence…

Nous sommes
déterminés à maintenir l’élan».

(Source: BAD)


T.B.