Entreprise : Tout commence dans les écoles des métiers

 
 

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chefs d’entreprise tunisiens savent aujourd’hui que nous nous trouvons à un
moment de l’histoire économique où la complexité de la production et de ses
outils imposent désormais le recours exclusif à des ouvriers de plus en plus
qualifiés, de plus en plus proches du statut d’artisan hyper-compétent,
possédant jusqu’à la culture de son domaine, sachant s’exprimer et imposer
le poids de ses compétences au moment où l’entreprise doit prendre des
décisions opérationnelles…

Certes, ce genre de professionnels ne peut prétendre (au moins en l’état)
assumer les mêmes responsabilités que les ingénieurs (cadres supérieurs) et
les techniciens (cadres moyens), mais il est là pour faire partie d’une
tendance qui ne cesse de se confirmer depuis toujours

Pour donner un exemple un peu caricatural, les ouvriers qualifiés qui
faisaient le montage des Renault4 il y a trente ou quarante années sont très
loin des compétences qu’ils devraient avoir pour participer au montage des
Mégane et autres VelSatis. Un nouveau savoir, un nouveau savoir-faire se
créent tous les jours en entreprise pour affronter de nouvelles commandes de
plus en plus technologiques.

En Tunisie, c’est le même impératif : Encore et encore plus de
qualifications pour les ouvriers… qualifiés !

Dans ce contexte, c’est la semaine prochaine que démarrera dans les régions
(et sous la houlette du ministère de l’Education et de l’emploi) la
Consultation nationale sur les écoles de métiers. Une occasion à saisir
absolument par le patronat qui a ainsi l’opportunité d’éclairer tous ceux
qui préparent les programmes de formation sur ce que l’entreprise attend de
ces professionnels aujourd’hui et, surtout, demain. Comment les patrons
voient-ils cette molécule de base du corps de l’entreprise ? Quelles sont
leurs propositions ? Quelles sont leurs réserves…

De fait, cette Consultation arrive juste à temps pour nous écouter les uns
et les autres et collecter les idées afin de voir plus clair dans ce
domaine. Et c’est là que les patrons ont tout intérêt à être vraiment
présents.

 
 
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