Les discussions sur la gouvernance de l’Internet progressent

Par : Autres
 

Les
discussions sur la gouvernance de l’Internet progressent

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Troisième jour – Mercredi 21 septembre

 

Les principaux points sont la création d’un forum et la fonction de contrôle

Les débats ont repris ce matin avec l’approbation du rapport final du GTGI,
qui a été salué par un grand nombre de délégations comme constituant une
base solide pour les discussions du PrepCom3.

De nouveau, des délégations du monde entier ont exprimé un appui quasiment
unanime à la création d’un forum international de multiples parties
prenantes chargé de la gouvernance de l’Internet. De nombreux pays ont aussi
continué à souligner que toute nouvelle approche de la gestion de l’Internet
devait se fonder sur les principes énoncés au cours de la phase de Genève:
transparence, démocratie, multilatéralisme et légitimité.

L’accessibilité, notamment sur le plan économique a été le maître mot des
débats. La Malaisie, le Cameroun, le Sénégal et l’Ouganda ont tous évoqué la
nécessité de faciliter l’accès des pays en développement au Net, par la
création de nouveaux réseaux dorsaux régionaux, le renforcement des
capacités et l’attention prêtée aux questions d’interconnexion. Le Sénégal a
de nouveau plaidé pour qu’on donne aux pays africains les moyens de
participer davantage à la prise de décision en matière de gouvernance de
l’Internet, grâce à l’assistance prêtée à des institutions locales et
régionales.

A l’issue des débats sur les modèles de gouvernance présentés dans le
rapport, il est apparu que le Bangladesh, le Cameroun, la Tanzanie et
l’Uruguay étaient favorables au Modèle 1. Le Bangladesh et la Tanzanie se
prononçaient également pour le Modèle 4 et l’Uruguay pour le Modèle 3. Les
participants sont ensuite passés à l’élaboration d’un texte qui pourrait
être utilisé pour le SMSI. M. Masood Khan, Président, a relevé que 58
orateurs, dont 48 représentaient des gouvernements, avaient pris la parole.
Il a proposé que le Sous-Comité passe à l’examen d’une première série de
points extraits du rapport: l’introduction, les principes arrêtés à Genève,
le mandat du GTGI et la définition pratique de la gouvernance de l’Internet.

Plusieurs délégations, dont celles du Brésil, de la Colombie, de la
République dominicaine, de l’Egypte, de la République islamique d’Iran et de
la République sudafricaine ont déclaré craindre que, dans l’ordre proposé,
les débats ne reprennent l’examen de questions déjà traitées par le GTGI. Le
Brésil, avec l’appui d’autres délégations dont celles de la Chine et de
l’Arabie saoudite, a exhorté les participants à s’attaquer aux deux grandes
questions: la création éventuelle d’un forum et les mécanismes de contrôle.

Les délégués de la Fédération de Russie et des Etats-Unis ont tous deux posé
la question de la définition pratique de la gouvernance de l’Internet
élaborée par le GTGI, en faisant remarquer que la définition donnée dans le
rapport n’est pas la seule possible. Le Président a souhaité que la question
de la définition ne soit pas rouverte à ce stade.

La séance s’est terminée alors que l’on passait à l’examen du Document DT/7,
compilation des observations reçues sur le rapport du GTGI.