Gouvernance d’Internet : position africaine commune pour le SMSI

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Gouvernance d’Internet

position africaine commune pour le SMSI

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Une réunion des ministres africains en charge des Technologies de
l’information et de la communication, devant préparer la 2ème phase du
Sommet mondial de la société de l’information (SMSI), s’est ouverte lundi 5
septembre à Dakar.

Cette réunion, ouverte par le président sénégalais, Me Abdoulaye Wade, devra
arrêter une position africaine commune sur la question de la gouvernance
d’Internet qui concerne la gestion des noms et adresses utilisés dans le
réseau mondial et les questions de politiques générales (ressources,
sécurité, développement et utilisation).

Le président Wade a exhorté à cet effet les ministres africains à adopter
une position commune pour la défendre devant le SMSI, les 16-17 et 18
novembre prochain à Tunis.

“La rencontre de Dakar nous permettra de ne pas aller au Sommet mondial en
rangs dispersés. Et Tunis nous permettra de faire un pas vers la gouvernance
de l’Internet : un problème complexe et délicat. Nous sommes pour la
recherche du consensus pour ce problème”, a-t-il indiqué en plaidant pour
que l’Afrique “ne soit pas laissée sur le carreau”.

“Moi, j’ai changé d’échelle de valeurs. J’ai parlé des infrastructures et
des routes. Je pense que ce sont les NTIC qu’il faut”, a-t-il affirmé tout
en soulignant certaines difficultés pour la généralisation des NTIC comme
celui de l’accès à Internet et de sa réglementation.

La question de la gouvernance d’Internet n’ayant pas fait l’objet de
consensus lors de la première phase du SMSI qui s’est tenue à Genève en
2003, le secrétaire général de l’ONU a reçu mandat de mettre sur place ce
groupe de travail sur la gouvernance d’Internet pour faire des propositions
à adopter lors du Sommet de Tunis.

La rencontre de Dakar devra ainsi examiner un document retraçant
l’historique de l’Internet et présentant les enjeux politiques, économiques
et sociaux de cette gouvernance.

Les ministres devraient adopter une Déclaration dite de Dakar comportant la
position africaine relative à la gouvernance d’Internet, qui sera soumise au
SMSI de Tunis. Nous y reviendrons.

 


R.B.H.