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        Une étude financée 
        par Euro Tunisie Entreprise dans le cadre de son programme de développement 
        du secteur privé, a été réalisée par un groupe de conseil belge (TRANSTEC) 
        et a porté sur la situation de la profession du Conseil fiscal en Tunisie. 
        L’étude s’est référée à quelques expériences européennes en France, Suisse, 
        Belgique et au Royaume-Uni.
       
 
       
        Au niveau transnational 
        l’étude s’est basée sur la réglementation arrêtée par la confédération 
        Fiscale Européenne (www.cfe-eutax.org), regroupant en son sein plus de 
        26 ordres de conseils fiscaux provenant de 26 pays européens. Elle a rappelé 
        l’importance de la réorganisation de la profession de conseil fiscal dans 
        la mise à niveau de l’environnement d’investissement.
       
 
       
        S’agissant de la situation 
        de la profession de conseil fiscal en Europe, l’étude a relevé l’existence 
        d’un cadre législatif et réglementaire très développé au niveau national 
        et supranational, d’une formation spécifique de spécialisation et d’un 
        examen d’accès à la profession outre l’existence d’un stage professionnel 
        obligatoire, de règles déontologiques obligatoires et d’un cadre disciplinaire 
        très élaboré.
       
 
       
        Pour ce qui est de 
        la situation de la profession de conseil fiscal en Tunisie, l’étude a 
        fait ressortir le cadre législatif caduc et anachronique du fait qu’il 
        date de 1980, l’absence de formation spécifique de spécialisation tenant 
        compte du rôle et des responsabilités du conseil fiscal. Elle a relevé 
        que les diplômes exigés pour l’accès à la profession ne garantissent pas 
        la spécialisation et la haute qualification dans un domaine aussi complexe 
        que le droit fiscal, outre l’absence spécifique de spécialisation tenant 
        compte du rôle et des responsabilités du conseil fiscal.
       
 
       
        Elle a relevé que les diplômes 
        exigés pour l’accès à la profession ne garantissant pas la spécialisation 
        et la haute qualification dans un domaine aussi complexe que le droit 
        fiscal, outre l’absence de stages professionnels avant l’exercice de la 
        profession se fait sous différentes dénominations (expert en fiscalité, 
        formateur consultant en fiscalité, assistance comptable et fiscale, consultant 
        en fiscalité).
       
 
       
        L’étude recommande notamment 
        l’instauration d’un cadre législatif développé tenant compte de façon 
        objective des exigences inhérentes à l’exercice de la profession de conseil 
        fiscal dans un domaine aussi important que le droit fiscal, l’exigence 
        du port de diplômes de spécialisation pour l’accès à la profession et 
        l’instauration d’un examen d’accès à la profession.
       
 
       
        Elle a suggéré l’unification 
        des conditions d’accès à la profession, l’instauration d’un cadre disciplinaire 
        et d’un cadre déontologique, outre la création du diplôme d’expert fiscal 
        (proposé, depuis 1998, par la Chambre nationale des conseils fiscaux) 
        et le changement du titre de conseil fiscal par celui d’expert fiscal.
     
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