L’Afrique aura son satellite télécom en 2006.

Par : Autres

L’Afrique
aura son satellite télécom en 2006.

Management & Nouvelles
Technologies – Magazine On-Line : 28-05-2003 à 08:00

 

Le tout premier satellite
africain de télécommunications verra probablement le jour en 2006, a
annoncé lundi 16 juin à Abidjan, au cours d’un point de presse, Goundé
Désiré Adadja, directeur général de l’Organisation régionale africaine
de communication par satellite (RASCOM).

 

Selon Adadja, la mise au
point de ce premier satellite qui sera mis en orbite géostationnaire à
la position 2,9° Est, au plus tard en 2006, coûtera quelque 150 millions
de dollars américains aux 44 pays africains membres du réseau et à leur
partenaire la société Alcatel.

 

Il convient toutefois de
préciser que le satellite qui sera exploité et géré par Rascom associé à
Star-Quaf, un opérateur panafricain de communication par satellite basé
à Port Louis (Ile Maurice), devra bénéficier à l’ensemble des pays
africains.

Son entrée en service devrait permettre de réduire de façon
substantielle le coût exorbitant des frais de transit en communication
des pays africains, par la France et la Grande Bretagne entre autres.

 

Au-delà, le premier
satellite africain, dont le nom de baptême n’a pas été révélé, pourra
fournir sur toute l’étendue du continent, y compris les zones rurales
les plus reculées et isolées, des services fixes de très grande qualité
à faible coût pour la voix, les données, les télécommunications, l’accès
à Internet à grand débit ainsi que la vidéo, la télévision et la
radiodiffusion sonore, a précisé le directeur général de Rascom.

 

Il doit apporter une
réponse globale à tous les besoins en télécommunications identifiés en
Afrique (…), faisant ainsi de l’accès universel une réalité en Afrique
“,
a-t-il encore indiqué, en soulignant au passage que le but visé par les
responsables du projet est de réduire le fossé numérique entre l’Afrique
et les autres continents.

On rappelle que plus de 700 millions de personnes sur le continent n’ont
pas accès au téléphone, alors que le ratio est normalement d’un appareil
pour 100 personnes dans les zones urbaines et d’un téléphone pour 10.000
dans les zones rurales.