Les manœuvres du parti islamiste tunisien qui auraient servi jusqu’en 2014 à faire un partenaire privilégié d’un président musulman laïc auraient-elles failli ?

Nous ne pouvons jurer de rien tant les alliances et mésalliances entre Caïd Essebsi et Ghannouchi se font et se défont au gré des intérêts partisans et parfois même familiaux et non nationaux.

Dans l’attente, le remaniement ministériel, bien qu’ayant permis au président de la République de garder la mainmise sur les ministères régaliens, devrait, espérons-le, servir à pousser une machine étatique en état comateux avancé.

Les nouveaux ministres :

Abdelkrim Zebidi : ministre de la Défense nationale

Lotfi Brahem : ministre de l’Intérieur

Ghazi Jeribi : ministre de la Justice

Ridha Chalgoum : ministre des Finances

Imed Hammami : ministre de la Santé

Hatem Ben Salem : ministre de l’Education nationale

Slim Chaker ou Sarra Ben Rejeb : ministre du Transport

Khaled Gaddour : ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Energie

Amor El Behi : ministre du Commerce.

En attendant, nous ne savons pas ce qui peut arriver à la dernière minute. Précisons cependant qu’il ne s’agit là qu’une liste provisoire, il faut attendre l’officielle.