
Ce chiffre circule dans plusieurs articles, parfois comparé aux tarifs de l’eau du robinet dans certaines villes chinoises. Les sources disponibles ne précisent toutefois pas de manière uniforme s’il s’agit d’un coût de production, d’un prix de vente ou d’un indicateur théorique intégrant des hypothèses spécifiques.
Un dispositif combinant chaleur fatale et électrolyse
Selon les éléments relayés par des médias chinois, le système installé à Rizhao repose sur une unité de 110 kilowatts décrite comme un dispositif de production d’hydrogène par électrolyse directe de l’eau de mer. Le procédé intègre l’utilisation de chaleur fatale, c’est-à-dire des déchets thermiques, afin d’alimenter une étape de dessalement et de coproduction d’eau.
Cette configuration vise à valoriser simultanément l’électricité et la chaleur disponibles, en limitant les pertes énergétiques associées aux procédés séparés de production d’hydrogène et de dessalement.
Capacités techniques annoncées
Plusieurs publications rapportent des ordres de grandeur techniques similaires. La production d’hydrogène atteindrait jusqu’à 22 Nm³ par heure, avec une pureté annoncée supérieure ou égale à 99,999 %. Sur le volet eau, le système traiterait environ 800 tonnes d’eau de mer par an.
La coproduction se répartirait entre environ 450 tonnes annuelles d’« eau de haute qualité », avec une salinité annoncée inférieure à 5 ppm, et environ 350 tonnes de saumure concentrée. Les sources indiquent également que le dispositif aurait dépassé 500 heures de fonctionnement continu lors des phases de test.
Le coût de l’eau, entre annonce et clarification attendue
Le chiffre de 2 yuans par mètre cube constitue l’élément le plus repris dans la couverture médiatique, notamment par un média anglophone basé à Hong Kong. Il est présenté comme un repère permettant d’illustrer le potentiel économique du dispositif.


