Le président de l’Union régionale de l’agriculture et de la pêche (URAP) à Gabès, Habib Dhiab, a souligné, mardi, l’impérieuse nécessité de hisser le quota du gouvernorat en fourrage, notamment en “sedari”, dont le déficit est estimé à près de 300 tonnes.

Il a indiqué à l’Agence TAP que les quotas actuellement alloués demeurent insuffisants pour satisfaire les besoins effectifs de la région, surtout au regard de l’expansion du cheptel, qui a atteint 700 mille têtes, contre 640 mille seulement l’année précédente.

“le renforcement de l’approvisionnement en fourrages constituerait un levier déterminant pour stimuler l’investissement des éleveurs dans un secteur considéré comme l’un des piliers de l’économie régionale”, -t-il soutenu.

Le responsable a également indiqué que de nombreux éleveurs cherchent à réduire leurs coûts de production en cultivant eux-mêmes certaines plantes fourragères, en particulier la luzerne de Gabès, une variété locale prometteuse.

Il a souligné que les résultats obtenus sont encourageants, mais pourraient être encore meilleurs si les besoins en eau d’irrigation des oasis et des périmètres irrigués étaient pleinement satisfaits.