La section régionale de l’Ordre des ingénieurs tunisiens (OIT) de Gabès a lancé un appel aux autorités compétentes pour la création d’une structure de surveillance environnementale pilotée par un comité scientifique pluridisciplinaire, afin de répondre aux impacts persistants du Groupe chimique tunisien (GCT) sur la santé publique et l’écosystème local.

Dans un communiqué publié sur sa page officielle Facebook, l’OIT de Gabès a insisté sur la nécessité d’adopter une approche globale, fondée sur des données scientifiques rigoureuses, intégrant les dimensions sanitaires, environnementales, sociales et économiques du dossier.

L’Ordre a également appelé à soutenir les projets de recherche et d’innovation liés à l’économie verte, ainsi que les initiatives visant à réhabiliter les terres affectées par la pollution industrielle. Il a réaffirmé son engagement à collaborer avec tous les acteurs concernés dans une démarche scientifique responsable, « au service de l’avenir de la région et dans l’intérêt des citoyens comme de l’environnement ».

Enfin, la section régionale a rappelé l’urgence de mettre en œuvre les décisions nationales antérieures concernant le GCT, préconisant notamment des alternatives techniques qui concilient protection de l’environnement, continuité de la production et préservation des emplois.