Le patron de Meta, Mark Zuckerberg, veut investir des “centaines de milliards de dollars” dans des infrastructures d’intelligence artificielle (IA), dernière annonce d’investissement majeure en vue de parvenir à son objectif affiché, construire la “superintelligence”.

“Nous sommes en train de construire des réseaux informatiques de plusieurs gigawatts de puissance”, s’est-il réjoui lundi dans un message publié sur ses réseaux sociaux Facebook et Threads.

Ces centres de données d’une toute autre dimension que ceux existant déjà pour abriter les serveurs du cloud (informatique à distance) sont conçus spécifiquement pour entraîner et héberger les modèles d’IA générative.

Ces derniers nécessitent une énorme puissance de calcul, et donc des puces informatiques de pointe et beaucoup d’énergie.

Meta a pris du retard dans l’IA générative, dominée par OpenAI, depuis le lancement de ChatGPT, et Google

Tous les leaders du secteur ont en ligne de mire une IA dite “générale”, ou “superintelligence”, aux capacités cognitives supérieures à celles des humains, capable de faire des découvertes scientifiques et d’inventer elle-même des technologies.

“Le premier (réseau informatique), que nous appelons Prometheus, sera mis en service en 2026. Nous construisons aussi Hyperion, qui pourra atteindre une capacité de 5 gigawatts au fil des années”, a indiqué Mark Zuckerberg.

Une puissance de 5 gigawatts représente l’équivalent de la consommation annuelle en électricité de 1 à 4 millions de foyers américains.

Mi-juin, le géant des réseaux sociaux a déboursé plus de 14 milliards de dollars pour acquérir 49% du capital de Scale AI, spécialisé dans la mise en état de données utilisées pour développer les modèles d’IA.