La Chambre syndicale des entreprises de sécurité et de gardiennage, relevant de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA), tiendra lundi prochain à son siège une conférence de presse pour faire le point sur ce secteur.
Dans une déclaration ce vendredi à l’Agence Tunis-Afrique-Presse (TAP), Naceur Yatouji, membre de la Chambre, a affirmé que le secteur de la sécurité et du gardiennage est un domaine vital de prestation de services, rejetant catégoriquement toute exploitation abusive des travailleurs. “Certaines allégations ne reflètent pas la réalité. Nos entreprises appliquent rigoureusement les lois et les réglementations en vigueur”, a-t-il tenu à préciser.
Selon Yatouji, environ quatre mille entreprises opèrent légalement dans ce domaine à travers le pays, employant près de cent mille travailleurs. Ces entreprises sont régies par un cadre juridique strict et participent activement aux efforts nationaux de lutte contre divers risques sécuritaires.
Le responsable a souligné que le secteur compte des spécialistes en suivi, commandement, surveillance et logistique, bénéficiant pleinement de leurs droits sociaux et professionnels.
Yatouji a également mis en avant les progrès réalisés dans le domaine grâce à des expertises accrues et des équipements modernes supervisés par des cadres hautement qualifiés dont les salaires peuvent atteindre jusqu’à quatre mille dinars par mois.