Une séance plénière pour l’examen du projet de loi amendant la loi n° 69 de 2003 relative aux centres de vacances d’été et de loisirs pour enfants, proposé par le ministère de la famille, de la femme et des personnes âgées, a démarré mardi matin à L’Assemblée des représentants du peuple (ARP) .

La révision de ce projet de loi, qui concerne aussi bien les centres de vacances d’été et de loisirs de Hammamet (gouvernorat de Nabeul) et de Zarzis ( gouvernorat de Médenine), en cours de parachèvement et dont l’inauguration aura lieu en été 2024, vise à élargir le cercle des bénéficiaires des vacances pour enfants pour onglober les enfants des victimes des attentats terroristes, des militaires et des membres des forces de sécurité intérieure, ainsi que les enfants des martyrs et blessés de la révolution.

Ces deux centres de vacances sont principalement réservés aux enfants admis dans les centres intégrés de la jeunesse et de l’enfance et les enfants issus des familles à faible revenu et les enfants handicapés.

L’élargissement du nombre des bénéficiaires de ces centres, le développement des services offerts dans ces centres et leur exploitation tout au long de l’année, et pas seulement pendant l’été ou les week-ends, permettra d’améliorer les ressources financières de ces centres, étant donné que l’une des nouvelles responsabilités qui leur sera attribuée selon le nouveau projet de loi est de proposer un certain nombre d’amendements, notamment fournir des services payants aux participants aux réunions, séminaires, cours de formation, rencontres et événements.

Il convient de rappeler que la commission parlementaire de la santé, des affaires de la femme, de la famille, des affaires sociales et des personnes handicapées a organisé une séance d’audition de la ministre de la famille, de la femme, de l’enfance et des personnes âgées, Amel Belhaj Moussa, Le 21 mars 2024, sur le même projet de loi.

Cette plénière a été marquée par une demande signée par 18 députés d’ajouter à l’ordre du jour de la session un point relatif à la migration illégale et à la crise des immigrés de l’Afrique subsaharienne, en plus de deux demandes de la Coalition nationale indépendante et de la part de la coalition “Al Ahrar”.

Les trois demandes ont été approuvées par 121 députés du total des 137 députés présents.