Le commissaire européen aux affaires économiques et monétaires, Paolo Gentiloni a réitéré, vendredi, l’engagement de l’Union européenne à renforcer la coopération avec la Tunisie dans différents secteurs et à soutenir ses programmes de réforme et de développement à caractère prioritaire, a fait savoir, samedi, le ministère de l’Economie et de la Planification.

Le responsable européen s’exprimait, lors d’une rencontre qui s’est tenue avec la ministre de l’Economie et de la Planification, Feriel Ouerghi, en marge des réunions de printemps 2024 du Groupe de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international qui se déroulent du 15 au 20 avril 2024, à Washington.

Cette rencontre a permis de discuter des moyens à même de renforcer le partenariat financier et logistique entre l’Union européenne et la Tunisie durant la prochaine période, à l’heure des développements géopolitiques et des effets du changement climatique sur le développement socio-économique.

La ministre s’est, également, entretenue avec le Directeur des opérations de la BEI dans les pays voisins de l’UE, Lionel Rappaille, avec lequel elle a passé en revue les projets financés par la BEI au titre de la prochaine période.

L’entretien a été l’occasion de discuter du Forum Tunisien de l’Investissement qui devrait être organisé, à la mi-juin 2024 avec le soutien de l’Union européenne. Les deux parties ont, dans ce contexte, mis l’accent sur l’importance du rôle que peut jouer la BEI dans la réussite de ce forum.

Feriel Ouerghi, a par ailleurs, rencontré en compagnie de la délégation officielle, le Vice-Président de l’Agence Japonaise de Coopération Internationale (JICA), Naoki Ando.

Lors de cette rencontre, les deux parties ont souligné leur attachement à renforcer la coopération financière et logistique et à la diversifier, afin d’inclure des secteurs porteurs et prioritaires pour la Tunisie, comme les secteurs de l’eau, de la recherche et de l’innovation technologique.

En marge des réunions de printemps, la délégation tunisienne a pris part aux travaux d’un atelier de travail sur le thème “Adressing the investment gap to foster water security and climate resilience”, (Combler le déficit d’investissement pour favoriser la sécurité de l’eau et la résilience climatique).

Lors de cet atelier, la ministre a souligné que la Tunisie souffre de stress hydrique du au réchauffement climatique, comme nombre de pays dans le monde, assurant que cela constitue une véritable menace pour l’agriculture, les services, le tourisme et la sécurité alimentaire. Elle a, à cet égard, appelé à consolider la coopération à l’échelle internationale afin de trouver des solutions au stress hydrique et ses effets économiques, sociaux et environnementaux.