La plupart des députés ont évoqué, jeudi soir, lors de la séance plénière consacrée à l’examen de la mission du ministère de l’emploi et de la formation professionnelle la question de la bureaucratie qui entrave l’initiative privée et le lancement de projets au profit des jeunes.

Ils députés ont appelé à libérer l’initiative privée et à supprimer toutes les procédures décourageantes compte tenu des taux de chômage élevés et du manque d’opportunités d’emploi dans le secteur public.

D’autres députés ont déploré le blocage de plusieurs projets de création de centres de formation professionnelle dans plusieurs régions en raison de problèmes immobiliers, administratifs et financiers et du manque d’équipement.

Ils ont, en outre, appelé à la modernisation de la formation professionnelle par la création de nouvelles spécialités qui répondent aux besoins du marché du travail et en développant une stratégie qui encourage la formation.

Certains députés ont critiqué la prestation des centres de formation professionnelle privés, appelant à renforcer le secteur à travers le contrôle et un meilleur encadrement des inspecteurs pédagogiques.

Dans le domaine de l’emploi, des députés ont appelé à la révision du Code du travail s’interrogeant sur la stratégie et la vision du ministère dans le domaine de l’emploi. Ils ont souligné la nécessité d’orienter les efforts du ministère vers le renforcement des mécanismes d’emploi et l’élaboration d’une nouvelle stratégie nationale pour l’emploi.

Des députés ont évoqué la faiblesse du budget du ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle, qui entrave, ont-t-ils dit, l’investissement dans l’emploi, appelant à réglementer l’intermédiation sur le marché de l’emploi et l’activité des agences privées de placement à l’étranger.

Un certain nombre de députés ont appelé à l’activation de la diplomatie économique et à la généralisation des centres de formation de la femme rurale.