La coopération avec la Tunisie s’élève au rang d’un “partenariat stratégique” pour l’investissement, le développement humain, la migration, le commerce et la souveraineté partagée, a fait savoir la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.

Un partenariat où “les avantages et les bénéfices mutuels sont bel et bien clairs et évidents”, a-t-elle encore précisé lors d’une allocution prononcée, dimanche, à l’ouverture de la Conférence internationale sur la migration et le développement tenue à la capitale italienne Rome.

“Afin de faire face au défi migratoire en Europe, l’Union européenne a tant besoin de nouer de nouveaux partenariats stratégiques, tel que celui amorcé avec la Tunisie”, a-t-elle ajouté.

Pour la présidente de la Commission européenne, l’impact sans cesse grandissant du changement climatique couplé avec les facteurs liés à la migration dictent “une nouvelle réflexion”, tout comme il impose de promouvoir de “nouveaux partenariats stratégiques et mondiaux entre les deux rives de la Méditerranée.”

Dimanche dernier, 16 juillet courant, au Palais de Carthage, un mémorandum d’entente a été signé entre la Tunisie et l’Union européenne, en présence de la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, de la présidente du Conseil italien, Giorgia Meloni et du Premier ministre néerlandais Mark Rutte.

Document baptisé “Partenariat stratégique et global”, ce mémorandum prévoit la mise en œuvre d’un train de mesures se rapportant à cinq volets-clés.

Dans ce document stratégique, il est question de l’emploi des jeunes, du développement économique, de l’investissement, du renforcement du commerce et de la transition numérique ainsi que la lutte contre la migration irrégulière.

Le montant des fonds programmés dans le cadre de ce mémorandum s’élevait à 750 millions d’euros.