Un nouveau Plan d’action régional pour le transport (PART) en Méditerranée jusqu’en 2027 a été approuvé, lors de la 2e conférence ministérielle sur les transports de l’Union pour la Méditerranée (UpM), organisée en ligne, le 9 février 2023.

Le Plan œuvrera notamment à améliorer l’efficacité des systèmes de transport et de mobilité, à inclure des objectifs de réduction des émissions dans les stratégies nationales intégrées de transport, à encourager l’utilisation de véhicules moins polluants, de carburants alternatifs et de transports électriques, de poursuivre la mise à jour des plans et programmes nationaux pour le déploiement de systèmes de transport intelligents…

Le PART propose une série d’actions, dont la validation politique d’un Réseau Transméditerranéen de Transport (RTM-T), lequel contribuera à l’expansion, à la consolidation et à l’approfondissement de l’intégration régionale.

Au niveau de transports maritimes, le PART invite les économies de la région à adhérer aux accords internationaux dans les domaines maritimes et portuaire, d’amélioration l’efficacité portuaire, et de développer le transport maritime, étant donné qu’il constitue le principal canal d’échanges à travers la région méditerranéenne.

Pour ce qui est des transports terrestres, le Plan préconise de faciliter le transport transfrontalier routier, en mettant en vigueur des accords et conventions internationales, veillant à assurer le rapprochement règlementaire, améliorant l’état technique des véhicules en circulation dans la région…

Coté Aviation civile, les actions proposées porteront sur la promotion de l’Espace Aérien Commun Euro-Méditerranéen (EACEM), le partage des meilleures pratiques en termes de libéralisation du marché aérien, et l’engagement dans l’approche de la politique ” Green Airports “, afin de réduire l’impact environnementale des infrastructures et toutes les activités de transport.

Le Plan recommande, dans ce cadre, d’encourager le déploiement de carburants renouvelables et à faibles émissions de carbone ainsi que d’utiliser d’avions neufs, plus propres et plus silencieux, en révisant les redevances aéroportuaires et en écologisant les mouvements au sol dans les aéroports.