sommet de la francophonieLa Tunisie a reçu, samedi, à l’île de Djerba (Gouvernorat de Médenine), le flambeau de la présidence de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) pour les deux prochaines années. Le flambeau a été remis par l’Arménie, représenté par son premier ministre, Nikol Pashinyan.

Il est attendu qu’au cours des travaux du 18e sommet de la Francophonie, placé sous le signe ” la communication dans le cadre de la diversité : Le numérique, un moteur de développement et de solidarité dans l’espace francophone “, une annonce de l’Etat membre de l’Organisation qui accueillera le prochain Sommet dans sa dix-neuvième édition.

Les travaux du 18e Sommet de la Francophonie, qui se poursuivront jusqu’à demain, dimanche, ont démarré en présence de plus de 80 délégations et de 31 chefs d’Etat et de gouvernement, dont le président Français, Emmanuel Macron et le premier ministre Canadien, Justin Trudeau.

Ce sommet a été marqué par la présence d’un grand nombre de ministres des Affaires étrangères et de ministres chargés de la Francophonie, d’ambassadeurs et de représentants d’organisations internationales et régionales et la participation de pays non francophones tels que l’Egypte, la Moldavie, les Emirats arabes unis et la Serbie.

La présente session qui se déroule en présence médias locaux et étrangers, a été reportée à deux reprises en raison de la pandémie de Coronavirus. Bien plus, des informations récurrentes ont révélé que de sérieuses tentatives visant à annuler son organisation en Tunisie, ou plutôt de l’organiser à distance au cours des deux dernières années.

Dans son discours d’ouverture, le Président de la République, Kais Saïed, a souligné que la Tunisie a réussi à honorer ses engagements d’organiser le Sommet de la Francophonie, à la faveur d’une volonté forte et avec l’appui de nombreux partenaires et amis, malgré la conjoncture difficile qu’endure le pays, et les efforts déployés en vue d’annuler son organisation en Tunisie.

Au menu de ce Sommet, l’examen des opportunités tendant à améliorer le transfert de la technologie et le renforcement des capacités dans des domaines connexes, en tant que levier du développement, de la coexistence et de la solidarité dans l’espace francophone, conformément au contenu de la ” Stratégie numérique francophone (2022_2026)” adoptée en 2021 lors de la présidence tunisienne de la Commission numérique francophone.

Demain, dimanche, sera lancé le forum économique, qui verra la participation d’environ 600 hommes d’affaires. Il se poursuivra jusqu’à lundi prochain.

Hier matin, à l’île de Djerba, les travaux du 18e Sommet de la Francophonie ont démarré au niveau ministériel, sous la présidence du ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Othman Jerandi et en présence de la secrétaire générale de l’OIF, Louise Mushikiwabo.

Il est prévu que l’actuelle secrétaire générale de l’Organisation internationale de la francophonie, soit réélue à la tête de l’organisation pour quatre nouvelles années. Pour cause, elle est la seule candidate à ce poste.

Organisation intergouvernementale regroupant 88 pays membres, l’OIF s’apprête à fêter son cinquantième anniversaire. Basée à Paris, l’organisation s’est fixée pour mission de promouvoir la langue française, la diversité culturelle et linguistique, la paix, la démocratie, les droits de l’homme et le soutien à l’éducation.

La Tunisie a été un des pays fondateurs de l’organisation en 1970, avec le Sénégal, le Nigeria et le Cambodge. Le Sommet de la Francophonie se réunit tous les deux ans depuis 1986, au niveau des chefs d’Etat et de gouvernement francophones, membres de l’Organisation.