Une convention de partenariat a été signée entre l’Observatoire national de la migration et l’Instance nationale de lutte contre la traite des personnes (INLTP) dans le but d’encadrer la coopération et renforcer le partenariat entre les deux parties dans les domaines de la recherche, des études, de la documentation, de l’édition, de la formation et de l’appui des compétences, selon un communiqué publié samedi, par l’Observatoire.

Elle a été signée au siège de l’instance, par la directrice générale de l’Observatoire national de la migration, Ahlam Hammami, et la présidente de l’INLTP, Raoudha Laabidi.

Laabidi a déclaré que l’instance se penche actuellement sur la mise en œuvre du projet du centre régional de formation des formateurs dans le domaine de la lutte contre la traite des personnes et ses aspects juridiques, sécuritaires, médicaux et sociaux, notant que le rapport national sur la lutte contre la traite des personnes pour l’année 2021 a révélé que la moitié des victimes de la traite des personnes sont des étrangers, dont la plupart d’origine africaine.

Pour sa part, la directrice générale de l’Observatoire national de la migration a souligné l’importance de cette convention dans la consolidation de la coopération avec l’instance, appelant à davantage de coordination avec toutes les institutions et organisations travaillant dans le domaine des migrations en Tunisie afin d’établir des politiques de gouvernance des migrations claires et précises, selon une approche intégrée, équilibrée et globale.

Elle a salué l’initiative de l’INLTP pour le lancement du mécanisme national d’orientation des victimes de la traite des personnes sur son site Internet qui fournit toutes les informations et données dans les délais requis, afin d’aider les intervenants à prendre en charge les victimes de la traite des personnes.

Le mécanisme national d’orientation des victimes de la traite des personnes est le premier du genre en Afrique du Nord et au Moyen-Orient et comprend quatre axes : la prévention, la protection, la coopération et l’interception des réseaux de traite des personnes.