Dans son « programme de réformes pour une sortie de crise » soumis au FMI pour l’obtention d’un nouveau crédit, le gouvernement a proposé la mise en œuvre, d’ici 2025, d’une stratégie macroéconomique articulé autour de cinq objectifs :

– une croissance progressive annuelle du PIB de l’ordre de 3% ;

– une baisse du taux d’endettement à 85% du PIB contre 120% actuellement, si on tient compte de la dette des entreprises publiques et des garanties de l’Etat ;

– la réduction de la masse salariale dans le PIB à 14,5% du PIB contre 16% actuellement ;

– des réserves en devises de 4 mois pour couvrir confortablement les importations ;

– un taux d’inflation de 4% soutenu par une politique monétaire axée sur une faible inflation.

ABS