Les participants à un colloque tenu, mardi 4 octobre 2022 à Tunis, dans le cadre de la Journée internationale de l’accès universel à l’information (28 septembre de chaque année), ont soulevé l’importance du rôle du droit d’accès à l’information et de la transformation numérique des services publics dans le développement économique et social et dans la création d’un climat propice aux investissements.

L’objectif de cet évènement organisé par l’Instance nationale d’accès à l’information (INAI), en collaboration avec l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) et la Banque mondiale consiste à sensibiliser les différents parties prenantes en Tunisie à l’importance du droit d’accès à l’information et comment l’exploiter en matière de redevabilité afin de renforcer la participation des citoyens au débat public sur les questions économiques.

Il s’agit aussi d’établir un état des lieux du droit d’accès à l’information au sein des services publics, en particulier ceux en relation avec les investissements, a indiqué le président de l’INAI par intérim, Adnène Lassoued, faisant observer qu’en Tunisie le débat autour de ce droit n’en est encore qu’à ses prémices.

Il a appelé, à cette occasion, gouvernement, instances publiques et société civile à saisir les opportunités qu’offre la gouvernance en ligne “e-gouvernance” pour instaurer la confiance des citoyens, garantir le droit d’accès à l’information, et jeter, ainsi, les fondements d’une bonne gouvernance publique.

Pour le représentant de la Banque mondiale en Tunisie, Moatez Chaouachi, l’appui de cette institution financière au droit d’accès à l’information, en Tunisie, est motivé par l’importance cruciale que revêt la mise en œuvre de la loi organique sur l’accès à l’information pour la relance économique et la création d’un climat propice aux investissements.

Il a, dans ce sens, fait savoir que la Banque mondiale a contribué à des programmes de formations à l’intention de plus de 200 chargés de l’accès à l’information au sein de différents organismes et services publics.

De son côté, le conseiller pour la communication et l’information, Bureau de l’UNESCO pour le Maghreb, Lim Ming Kuok, a rappelé que la mise en œuvre de la loi relative à l’accès à l’information reste tributaire de l’établissement de ” fortes garanties constitutionnelles, statutaires et politiques contre les éventuelles violations de ce droit “.