La Fédération générale de l’enseignement secondaire estime que les déclarations du ministre de l’Education durant la conférence de presse organisée lundi 12 septembre sur les préparatifs pour la rentrée scolaire 2022 – 2023 sont fausses, critiquant ce qu’elle considère comme “une politique d’atermoiement” adoptée par le ministère qui ne fait que soigner l’image de la réalité sans pour autant résoudre le vrai problème du secteur.

Dans un communiqué publié mardi 13 septembre, la Fédération réaffirme son attachement aux décisions de la commission exécutive sectorielle réunie le 1er septembre, lesquelles décisions prévoient notamment un rassemblement de protestation le 15 septembre de 10 à 11h du matin, puis la retenue des résultats du premier trimestre.

La Fédération se dit mécontente face aux déclarations du ministre de l’Education qui s’est contenté de reconnaître la détérioration du pouvoir d’achat des enseignants, ignorant que cette situation peut impacter la qualité de leur travail.

Elle dénonce aussi le refus du ministre de négocier avec la partie syndicale afin de surmonter les problèmes.

Elle rappelant au passage que, contrairement à ce qu’a déclaré le ministre, le nombre des ” congés maladie ” ne dépasse pas en réalité les 2,6%.

Par ailleurs, la Fédération affirme que le nombre de postes vacants s’élève à 5 000, outre les autres parties du corps enseignant, et que ces vacances auront un impact désastreux sur le droit des élèves à l’éducation ainsi que sur les enseignants.

Selon la fédération, ce manque ouvre la porte devant des recrutements à travers des contrats fragiles et une exploitation des enseignants suppléants.

“Droit à l’éducation…” dites-vous? Alors pourquoi prévoyez-vous de retenir la note des élèves du premier trimestre?