Les femmes entrepreneures tunisiennes jouissent désormais de la confiance de l’International finance corporation (IFC ou Société financière internationale filiale, relevant de la Banque mondiale) qui offre des services d’investissement, de conseil et de gestion d’actifs pour encourager le développement du secteur privé dans les pays les moins développés.

Le vice-président de l’IFC pour l’Afrique, le Franco-portugais, Sérgio Pimenta, qui vient de participer à la huitième Conférence internationale de Tokyo pour le développement de l’Afrique (TICAD8), l’a répété à plusieurs reprises aux médias et aux responsables tunisiens en marge de ce forum multilatéral qui a réuni, les 27et 28 août 2022, le Japon, plusieurs pays africains et d’organisations internationales.

Pour Sèrgio Pimenta, la femme entrepreneure tunisienne a montré qu’«elle a la capacité de créer sa propre entreprise, d’assumer tous les risques et responsabilités financières, administratives et sociales inhérentes et de contribuer ainsi au développement de la Tunisie».

Par conséquent, le responsable de l’IFC a fait état de la disposition de son institution à apporter un soutien multiforme aux femmes entrepreneures (prêts, fonds propres, garanties, assistance technique…).

Cerise sur le gâteau, il invite les femmes entrepreneures tunisiennes intéressées à contacter au plus vite les services de l’IFC pour être servies.

La balle est donc dans le camp de la Chambre nationale des femmes chefs d’entreprise (CNFCE) relevant de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA).

La CNFCE, qui regroupe des entrepreneuses et chefs d’entreprise de tout secteur d’activité, a justement pour mission de rassembler les énergies entrepreneuriales féminines, de croiser leurs compétences et de booster leurs affaires.

ABS