L’ouverture de la 56ème édition du Festival international de Carthage (FIC 2022), dans la soirée de jeudi 14 juillet 2022, fut assez exceptionnelle avec la montée sur scène pour la première fois de la championne tunisienne de tennis, Ons Jabeur, dans un hommage bien émouvant, en présence de la ministre des Affaires culturelles, du ministre de la Jeunesse et des Sports et du directeur du FIC, devant un public qui a été doublement comblé.


Dans un condensé de jeu, Abdelhamid Bouchnak effleure les sensibilités humaines : le désespoir, la nostalgie, mais aussi l’amour…

Cette création a réuni une pléiade de vedettes à l’instar de Rim Riahi, Hamza Bouchnek, Bahri Rahali, Aziz Jebali, Amira Chebli, Hela Ayadi, Chedli Arfaoui, Bilel Briki, Mhadheb Rmili, Hichem Sallem, Tlili Gafsi, Salah Farzit, Samir Loussif, Kafon et Abdelawab Hannachi qui ont plongé les spectateurs au cœur des années 90 avec un contenu émotionnel à couper le souffle entre amour, chagrin, joie et nostalgie. Le jeu des acteurs évoluait avec une série de scènes à l’instar de celle de Ganouch interprétée par Houcine Mahnouch et celle illustrant le passage de Nouba 1 à 2, joué par Rim Riahi, chaleureusement applaudie par les spectateurs.

Bien qu’il soit transporté dans une véritable transe, le public n’a pas pas pu tenir jusqu’au bout au rythme d’un spectacle qui a duré trois heures…un spectacle qui a certes fait le bonheur des uns mais qui a suscité la grogne d’autres qui ont été unanimes à penser qu’Abdelhamid Bouchnak aurait garder le succès de la Nouba comme elle a été diffusée et penser à réaliser une création autre plus créative et plus adaptée à la prestigieuse scène de Carthage.


