Pour Mohamed Salah Ayari, membre du Conseil national de la fiscalité (CNF), la prorogation de la date limite (fin avril) pour bénéficier de l’amnistie fiscale serait justifiée, notamment :

  • en raison du retard pris dans la publication du décret d’application,
  • la concomitance entre l’amnistie fiscale, les déclarations fiscales et les déclarations de sécurité sociale,
  • les problèmes de délais posés par la possibilité de recours dans les cas de taxation d’office.

Alors qu’il intervenait sur les ondes de la radio ExpressFM, il assure qu’en l’absence de décision de prorogation, l’Etat pourrait perdre d’importantes ressources fiscales provenant des personnes morales concernées par l’impôt et qui veulent bénéficier de l’amnistie fiscale.

Officiellement, on affirme toujours que la prorogation du délai n’est toujours pas à l’ordre du jour.