Les journées commerciales à Ksar Hellal (gouvernorat de Monastir) ont ouvert leurs portes après une interruption de deux ans due à la crise sanitaire du coronavirus.

Quelque 250 exposants, opérant pour la plupart dans le secteur du prêt-à-porter, chaussures, jouets etc, participent à cette 47ème édition.

Les réductions sur vente varient entre 5% et 50% selon les exposants, qui représentent des usines de prêt-à-porter et de chaussures installées à Monastir et Sfax.

Le gouverneur de Monastir par intérim, Tarek Baccouche a souligné que cette manifestation est la plus ancienne du genre en Tunisie, ajoutant qu’elle accueille jusqu’à 150 mille visiteurs la veille de l’Aïd al-Fitr.

Le retour de cette activité a créé une dynamique économique et contribué à la relance de l’activité commerciale à Ksar Hellal et dans la région de manière générale, s’est-il félicité.

” Les prix des vêtements pour enfants sont globalement acceptables et varient entre 25 dinars et 30 dinars, avec un bon rapport qualité/prix”, a déclaré à l’agence TAP Malek, une jeune maman qui faisait les achats de l’Aïd.

Pour une autre mère, accompagnée de son mari et de ses enfants, ” la qualité des habits et des chaussures pour enfants laisse à désirer et les prix sont exorbitants. La moindre paire de baskets pour enfants est affichée à 60 dinars, et pour un pantalon et une chemise d’enfants, il faut compter 150 dinars”, s’est-elle indignée.

Toutefois, les exposants, à l’instar de Issam Ammar, considèrent que les prix de vente des vêtements pour enfants, qui sont fabriqués localement, sont à la portée, avec des prix maximums de 25 dinars l’article. Selon eux, c’est le pouvoir d’achat du consommateur qui s’est détérioré à cause de la situation économique difficile et de la cherté de la vie.

Ils assurent que les recettes qu’ils réalisent ne couvrent pas leurs dépenses, notamment avec la hausse des prix de location des pavillons, qui sont passés de 750 dinars avant la crise sanitaire à 1250 dinars, en plus de la rémunération des ouvriers et des autres charges financières.