Face à la poursuite de la guerre en Ukraine, le cours du baril de Brent a dépassé les 110 dollars ce 2 mars, pour la première fois depuis 2014. Le marché craint l’impact des sanctions contre la Russie sur les chaînes d’approvisionnement.

“Les problèmes de la chaîne d’approvisionnement et les pressions inflationnistes restent la première préoccupation de nombreux investisseurs dans le monde”, a expliqué Andy McCormick, analyste chez T. Rowe Price.

La Russie est le deuxième plus grand exportateur de pétrole brut au monde et représente plus de 40% des importations annuelles de gaz naturel de l’Union européenne.

Plusieurs pays, dont les Etats-Unis, ont déjà annoncé leurs intentions de puiser dans leurs réserves stratégiques.

Lors de la réunion de l’OPEP du mercredi, les pays exportateurs ont opté, malgré la flambée des cours du brut, pour une augmentation de leur production de 400.000 barils par jour en avril.