Le déficit de la balance commerciale énergétique est passé de 4,266 milliards de dinars à fin novembre 2020 à plus de 5 milliards de dinars à fin novembre de 2021, soit une hausse de 18% (en tenant compte de la redevance du gaz transité exportée), selon un rapport sur la conjoncture énergétique publiée par le ministère de l’Industrie, de l’Energie et des Mines.

Selon ledit rapport, les exportations des produits énergétiques ont enregistré une hausse en valeur de 122% accompagnée par une hausse des importations en valeur de 43%.

Les importations des produits pétroliers en valeur ont augmenté de 53%, à fin novembre 2021, par rapport à la même période. Il en est de même pour les importations de pétrole brut qui ont enregistré une hausse de 65% en quantité et 162% en valeur.

Les achats du gaz algérien ont baissé de 20% en quantité et de 16% en valeur, à fin novembre 2021, et ce, grâce à la hausse de la production nationale et de la redevance sur le transit du gaz algérien.

Les exportations des produits pétroliers ont connu une hausse de 24% en quantité et de 107% en valeur.

Baisse du déficit du bilan d’énergie primaire de 13%

Le bilan d’énergie primaire fait apparaître à fin novembre 2021, un déficit de 4.1 Mtep (Mégatonne équivalent pétrole) contre un déficit enregistré à fin novembre 2020 de 4.8 Mtep, soit une baisse de 13%. Cette baisse est due à l’amélioration des ressources d’énergie primaire.

Pour ce qui est du taux d’indépendance énergétique, qui représente le ratio des ressources d’énergie primaire par la consommation primaire, il s’est situé à 53%, à fin novembre 2021 contre 42% durant la même période de 2020.

Les ressources en énergie primaire se sont situées à 4,7 Mtep, à fin novembre 2021, enregistrant une hausse par rapport à la même période de l’année précédente de 33%.

Cette hausse est due à l’augmentation de la production nationale du pétrole, du gaz et aussi de la redevance du passage du gaz algérien qui a enregistré une hausse de 104%, par rapport à la même période de l’année précédente.

Les ressources en énergie primaire restent dominées par la production nationale de pétrole et du gaz qui participent tous les deux à hauteur de 77% de la totalité des ressources d’énergie primaire.

La part de la redevance du gaz algérien a presque doublé en l’espace d’un an, sa part est passée de 12% à 19%. La part de l’électricité renouvelable (production STEG uniquement) reste timide et ne représente que 1% des ressources primaires.

S’agissant de la demande en énergie primaire, elle a augmenté de 6% entre les onze premiers mois de 2020 et les onze premiers mois de 2021 pour passer de 8,3 Mtep à 8,8 Mtep. La demande de gaz naturel a augmenté de 5% et celle des produits pétroliers de 9%.