La Chambre de commerce et d’industrie de Tunis (CCIT) a organisé, mardi 14 décembre 2021, un débat sur le thème du développement du commerce inter-africain, via la plateforme “MANSA”, qualifiée de “passeport pour le commerce et l’investissement”.

Cette plateforme facilite les échanges entre les pays du continent qui offre, selon les experts, de vastes opportunités aux entreprises pour faire des bénéfices.

La plateforme “MANSA” a été créée à l’initiative de l’Afreximbank, afin de répondre aux besoins des sociétés d’investissement et des banques qui y adhèrent pour avoir les informations et les connaissances nécessaires à leurs opérations en Afrique. Elle leur permet de connaitre les opportunités et d’évaluer les risques, en mettant l’accent sur les institutions financières et les entreprises africaines.

Plusieurs intervenants de Tunisie et d’autres pays africains, ont pris part à cette conférence en présentiel ou via Skype, pour présenter la plateforme et les avantages qu’elle offre aux entreprises et PME.

A cette occasion, l’initiative de la Foire commerciale intra-africaine, le programme de financement du commerce africain, et le programme d’expansion et de développement des PME africaines ont été présentés, outre les initiatives du fonds pour le développement des exportations en Afrique, le portail Intelligence économique et réglementations commerciales africaines et le Système panafricain de paiement et de règlement.

En clôturant ce séminaire, Mounir Mouakhar, président de la CCIT, a affirmé qu'”il y a un grand travail à faire” pour développer le commerce inter-africain, alors que plusieurs structures de soutien existent déjà. Il a assuré que la CCIT oeuvre à faire passer toutes les informations nécessaires à ses adhérents en Tunisie pour développer les échanges avec l’Afrique.

Maureen Mba, chef du Département MANSA à l’Afriximbank a, pour sa part, affirmé qu'”il faut travailler pour faire des réalisations dans ce domaine. Le temps n’est plus aux paroles, car il y a du retard à combler. Maintenant les moyens existent pour impulser la coopération entre les pays africains”.