La Tunisie dénonce les déclarations honteuses de personnalités politiques qui appellent des parties étrangères à intervenir dans les affaires internes et incitent contre le pays à dessein de compromettre son processus de rectification et nuire à ses relations à l’étranger.

Dans un communiqué publié dimanche 10 octobre 2021, le ministère des Affaires étrangères souligne que la Tunisie, qui réaffirme son engagement total à protéger les droits et libertés, la liberté d’expression en particulier, se dit “étonnée de voir ces déclarations émaner de personnalités qui ont occupé de hautes fonctions” (en allusion à l’ancien président de la République, Moncef Marzouki).

Le département des Affaires étrangères regrette l’absence du sens de responsabilité en ce contexte délicat qui commande de resserrer les rangs pour l’intérêt général du pays; un intérêt qui doit être placé au-dessus de toute autre considération.

“La Tunisie restera attachée à sa souveraineté et à l’indépendance de sa décision. Elle défendra ses relations avec ses partenaires sur la base de l’égalité et du respect mutuel”, lit-on de même source. Et de réaffirmer que “la Tunisie n’accepte guère l’ingérence dans ses affaires internes”.

L’ancien président de la République, Moncef Marzouki, apparaît dans une séquence vidéo publiée sur les réseaux sociaux où il appelle la France à refuser ce qu’il qualifie de “coup d’Etat” en Tunisie et à ne pas soutenir le président Kaïs Saïed.

Marzouki participait à un rassemblement de protestation dans la capitale française organisé samedi 9 courant contre les mesures exceptionnelles prises par Saïed le 25 juillet dernier.