L’organisation du Sommet de la francophonie à Djerba, les 20 et 21 novembre 2021, est à même d’offrir aux entrepreneurs francophones l’opportunité d’envoyer un message fort aux dirigeants politiques pour qu’ils donnent au volet économique la place qu’il mérite.

C’est ce qu’a indiqué, mercredi 25 août 2021, le président de l’UTICA, Samir Majoul, lors de la clôture des travaux de la rencontre économique francophone tenue à Paris, selon la page Facebook de l’organisation patronale tunisienne.

Un tel message sur l’importance des mécanismes garantissant la sécurité des échanges commerciaux et de l’investissement dans l’espace francophone ainsi que l’exploitation optimale de tous les avantages qu’offre cet espace, à l’instar de la haute compétence de la main-d’œuvre, les capacités de financement et la maîtrise de la technologie, est nécessaire, a-t-il dit lors de cette rencontre qui s’est tenue les 24 et 25 août 2021 à Paris sur le thème ” comment construire la francophonie économique”, en prévision du Sommet de la francophonie.

Le patron des patrons tunisiens a exposé les activités économiques qui peuvent être développées dans cet espace (industrie pharmaceutique, agriculture, industrie agroalimentaire, travaux publics et industrie intelligente).

Majoul a également souligné la portée de la garantie de la liberté de mobilité des personnes et des marchandises dans l’espace francophone, appelant les chefs d’entreprise à participer massivement à la rencontre de Djerba en vue d’aider à renforcer la dimension économique dans les relations entre les pays francophones.

De son côté, le président du patronat français (Medef), Géoffroy Roux de Bézieux, a passé en revue le bilan de la rencontre économique francophone, estimant qu’elle s’est soldée par un vif succès et une approche profonde entre les organisations des hommes d’affaires francophones. Il a affirmé, d’après l’UTICA, que les efforts se poursuivront sur la même lancée au cours de la rencontre de Djerba, à l’effet de créer un cadre structurel groupant les organisations des chefs d’entreprise des pays francophones.