Les services de la présidence du gouvernement ont défini les domaines et les modalités d’application des mesures prise par le Comité national de lutte contre le coronavirus.

Il a été décidé, dans ce sens, de privilégier le travail à distance et d’accorder des vacances aux agents publics durant la période entre le 1er et le 21 juillet pour réduire la présence sur les lieux de travail, fixée au tiers de l’effectif au maximum, et éviter, ainsi, la propagation de la pandémie, lit-on dans un communiqué publié mercredi.

Cette mesure s’applique à toutes les structures centrales et régionales des ministères, institutions publiques à caractère administratif, collectivités locales, entreprises publiques non administratives et instances et structures publiques, à l’exception des ministères de la Santé, la Défense, l’Intérieur et des structures qui y relèvent.

Les examens nationaux se poursuivront dans le respect du protocole sanitaire préalablement établi. En cas de nécessité, les départements concernés sont autorisés à titre exceptionnel de dépasser le tiers, pour la présence sur les lieux de travail.

Il est, également, possible pour un département, si le ministre le demande à la présidence du gouvernement, d’être dispensé de cette mesure si la nature du travail l’exige et pour garantir la continuité du service public.

Les mêmes mesures sont applicables au secteur privé, en coordination avec les parties concernées et du ministre des Affaires sociales, précise la présidence du gouvernement dans son communiqué.

L’organisation du télé travail et des mises en congé est confiée au chef de service d’administration centrale ou d’un titulaire d’un poste équivalent. Il assurera l’équilibre dans la répartition du travail et veillera à la bonne marche du service public.

La priorité pour le travail à distance doit être accordée aux femmes enceintes, et aux personnes souffrant de maladies chroniques et lourdes.

En cas de non exécution des taches qui leur sont assignées par leurs chefs hiérarchiques, les employés à distance sont considérés en absence injustifiée et des mesures administratives et disciplinaires seront prises à leur encontre, selon la même source.