Des organisations syndicales et de défense des droits humains dénoncent les campagnes de diffamation contre “al-Bawsala”, affirmant leur engagement contre “les campagnes incitant à la violence contre les composantes de la société civile”.

Cette déclaration intervient en réaction à la campagne de diffamation visant “al-Bawsala” et aux pressions dont elle l’objet “sur fond de l’action qu’elle mène à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) qui est en conformité avec les normes constitutionnelles, juridiques et professionnelles”, soulignent les organisations signataires.

Les campagnes menées sur les réseaux sociaux et les déclarations médiatiques contre “al-Bawsala” se poursuivent, suite à la publication de son rapport semestriel sur les travaux de l’ARP, estiment-elles.

Les organisations citent, dans ce contexte, le recours du bloc parlementaire du Parti destourien libre (PDL) à un huissier notaire contre “al-Bawsala”.

Selon les signataires de la déclaration, le but de ces campagnes est d’empêcher cette organisation d’exercer son rôle démocratique qui consiste à défendre l’action publique et les institutions qui répondent, dans leurs travaux, aux aspirations des Tunisiens.

Les organisations ont rappelé que la loi en Tunisie garantit la liberté d’association ainsi que la liberté d’expression, d’opinion et de pensée, affirmant que l’action “d’al-Bawsala” conforte “son rôle dans la réalisation du changement et son engagement envers les acquis et les objectifs de la Révolution”.

A cet effet, les associations de défense des droits humains et les organisations syndicales ont dit soutenir tout mouvement qu’observera “al-Bawsala” pour défendre ses principes et ses activités.

Parmi les organisations signataires de la déclaration figurent notamment le Forum tunisien des droits économiques et sociaux (FTDES), la Ligue tunisienne des droits de l’Homme (LTDH), le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), l’Association des magistrats tunisiens (AMT), l’organisation “I Watch”.

L’Organisation “al-Bawsala” a présenté, mercredi dernier, son rapport semestriel sur les travaux de l’Assemblée des représentants du peuple, dans lequel elle a enregistré une baisse du taux de présence des députés aux séances plénières.

Dans son rapport, l’organisation a exhorté les blocs parlementaires, dont notamment le PDL et al-Karama, à éviter de perturber les travaux parlementaires et à recourir aux mécanismes juridiques prévus au cas où ils voudraient manifester leur protestation.

Le rapport a été critiqué par certains partis politiques et groupes parlementaires qui l’ont accusé de partialité.