Le mouvement Ennahdha a affirmé mardi n’avoir convenu d’aucun accord avec des groupes parlementaires pour la levée des mesures de travail exceptionnel à l’intérieur du parlement. Le parti rappelle que l’application de ces mesures, visant à prévenir la propagation de la pandémie, a été prolongée suite à un vote au sein de la commission de crise, le 15 février en cours.

Dans une précision, Ennahdha estime regrettable que ces mesures, décidées par la plénière, soient tantôt appliquées tantôt délaissées.

A noter que l’Organisation “Al-Bawsala” a regretté, dans une déclaration lundi, le non respect, par le parlement des mesures exceptionnelles relatives à la continuité de l’action parlementaire, adoptées en raison de la propagation de la pandémie Covid-19.

Sur un autre plan, Ennahdha explique que sa position au sujet du projet de loi amendant la loi sur la Cour constitutionnelle. Il rappelle avoir voté, au niveau de la commission de la législation générale, en faveur des amendements et demandé son envoi en plénière.

Et d’ajouter que ce projet qui ne fait pas l’unanimité, a été d’abord soumis à la cellule de crise sans obtenir le quorum requis pour passer en plénière, à savoir la majorité des deux tiers.

La question de la Cour constitutionnelle doit être gardée à l’écart des surenchères politiques ni utilisée contre une quelconque partie en cette conjoncture difficile que vit le pays, soutient Ennahdha qui rappelle, dans ce sens avoir appelé à une séance électorale le 2 mars 2021.

Et d’ajouter que cette séance ne peut pas atteindre ses objectifs sous les mesures exceptionnelles de travail au sein du parlement. Toutes les conditions doivent être réunies pour réussir cette échéance par, notamment, les concertations, les débats et les consensus, lit-on aussi, de même source.

Le parti met en avant, dans ce sens, la disposition permanente pour la concertation et le dialogue avec tous les groupes parlementaires pour construire des ententes et des consensus devant permettre de parachever l’élection des membres de la Cour constitutionnelle et de remédier à l’éparpillement de l’échiquier parlementaire.