L’Organisation du travail positif annonce, lors d’une conférence de presse tenue mercredi 27 janvier à Nabeul, le lancement de la première plateforme numérique de communication et de dialogue entre les conseils municipaux, les députés et la société civile baptisée “Eselni”. Celle-ci vise à établir un espace de débat sur les préoccupations des citoyens, dans le cadre de l’esprit participatif et la mise en place de politiques qui reflètent les préoccupations et les aspirations des Tunisiens.

Dans une déclaration à l’agence TAP, Anis Mimech, chef de projet de redevabilité et de participation politique à Tunis à Tunisia Accountability and Political Participation (TAPP), a indiqué que cette plateforme numérique, première du genre en Tunisie, représente l’une des initiatives phares du projet de redevabilité et de participation politique dans le pays, mise en place par l’Organisation du travail positif en partenariat avec The US-Middle East Partnership Initiative (MEPI).

Selon le responsable, le projet se divise en deux étapes. La première s’est déroulée en période préélectorale, pendant laquelle l’accent a été mis sur la sensibilisation à l’importance de la participation aux élections et aux moyens d’impliquer les femmes, les jeunes et les catégories aux besoins spécifiques dans la vie publique, notamment en organisant des débats et des dialogues sur les prérogatives du parlement et des deux présidences, de la République et du gouvernement.

Quant à la deuxième étape, elle est consacrée à la diffusion de la culture de la redevabilité et à la sensibilisation à l’importance de la vie publique.

Plusieurs réunions ont été organisées dans le cadre de ce projet, a-t-il dit, en présence de maires et de représentants de la société civile qui ont permis de définir les priorités et de se pencher sur les projets restés en suspens dans les régions.

Lancé en mai 2019, ce projet concerne, dans un premier temps, les gouvernorats de Nabeul, Sfax, Zaghouan et Kairouan ainsi que 26 municipalités. Il sera ensuite étendu au reste des gouvernorats. Il vise particulièrement les femmes, les jeunes et les catégories aux besoins spécifiques.