Le centre de formation professionnelle “Halim” pour la prise en charge des personnes atteintes d’autisme âgées de 14 à 20 ans, a ouvert ses portes, jeudi, dans l’objectif d’une meilleure intégration de cette catégorie dans la société et dans la vie professionnelle.

Dans une déclaration à la TAP, la directrice du centre, Amina Hajji, a indiqué que le centre a été créé dans l’objectif d’aider les enfants autistes à s’intégrer dans la société, en mettant à leur disposition des spécialités de formation à même de leur permettre l’accès à la vie professionnelle dans le public, le privé, ou à travers l’initiative privée.

Le Centre Halim se chargera de la formation de 35 enfants dans de nombreuses spécialités, notamment l’impression, l’informatique, l’esthétique et la coiffure, la décoration intérieure, la fabrication de produits de nettoyage, l’enseignement spécialisé, l’orthophonie, la confection du chocolat, en plus des projets “Khalti Halima”, “Le café” et, “Le restaurant”, ajoute la directrice du centre.

Elle a considéré que la plupart de ces spécialités sont faciles à assimiler et à apprendre pour ces enfants, soulignant que les parents peuvent aider leurs progénitures à créer leurs propres projets, une fois la période de formation achevée et leurs diplômes obtenus.

Hajji a fait savoir que l’idée de la création d’un centre de formation a surgit, après qu’elle ait créé une école spécifique aux enfants autistes, ayant rencontré des difficultés à s’intégrer dans les collèges, et souhaitant recevoir une formation.

A noter que “le Centre Halim de formation professionnelle pour les personnes atteintes d’autisme, a été créé en 2015, et a contribué depuis sa création à l’enseignement de plus de 100 filles et garçons autistes.

Zohra Mbarki, parente d’un enfant autiste de 14 ans, a exprimé sa joie quant à l’inscription de son fils dans ce centre qui permettrait à son fils de recevoir des cours de cuisine, d’autant qu’elle a eu du mal à l’inscrire dans un centre de formation pour enfants autistes et a souffert d’une “expérience désastreuse” dans un autre centre de formation que son fils avait rejoint il y a quelque temps.

Aouatef Chaibi, mère d’un enfant de 15 ans atteint d’autisme, raconte pour sa part que son fils avait refusé de poursuivre ses études, elle a donc préféré l’intégrer dans un centre de formation pour personnes autistes pour recevoir une formation lui permettant de travailler comme serveur de café, formulant l’espoir de voir sa progéniture réussir dans cette spécialité.