La majorité des fonctionnaires de l’Etat (89%) semble confiante et curieuse face à l’impact de l’intelligence artificielle sur leurs emplois, au cours des années à venir et ce indépendamment de la qualification professionnelle, révèle une enquête conduite par le ministère des Industries et des PME, sur la perception de l’IA dans le secteur public.

Selon la population interrogée, dans les 10 prochaines années, l’IA va soit supprimer leurs professions et leurs fonctions actuelles et donner naissance à des nouveaux emplois (19%) ou apporter des transformations profondes aussi bien sur le métier (29%) que sur les tâches exercées (13%).

34% des femmes sont convaincues que leurs professions subiront des transformations profondes contre 26% des hommes, indique cette enquête réalisée durant le dernier trimestre de 2019, auprès d’un échantillon de 1 000 agents de l’Etat.

D’autre part, la moitié de la population interrogée estime que leur administration dispose d’un volume de données suffisant pour implémenter des projets IA.

Les plus âgés, les plus qualifiés ainsi que les fonctionnaires dans l’administration régionale (62%) sont plus affirmatifs sur la disponibilité des données, dans leur organisation.

Interrogés sur les compétences numériques nécessaires pour exploiter l’IA dans l’accomplissement de leurs tâches, 52% des agents affirment avoir un minimum de pré-requis dans ce domaine.

Les jeunes de 20-30 ans semblent avoir le plus de compétences numériques (60%). En ce qui concerne le top management, 55% affirment avoir suffisamment de compétences numériques pour bien faire leur travail durant les années à venir.