L’Organisation mondiale de la santé (OMS) vient de déclarer que l’épidémie de coronavirus, qui a fait au moins 170 morts, la plupart en Chine, constitue “une urgence de santé publique de portée internationale”.

Le Comité d’urgence de l’agence onusienne avait alors estimé que l’épidémie ne constituait pas une urgence de santé publique de portée internationale, en raison de ce qui se passe en Chine (foyer de l’épidémie et une centaine de cas), mais à cause de ce qui se passe dans 18 autres pays, dont 8 cas de transmission de la maladie en Allemagne, au Japon, en Vietnam et aux Etats-Unis.

Le directeur général de l’OMS, le Dr. Tedros Adhanom Ghebreyesus, s’est montré particulièrement inquiet de la possibilité de propagation de la maladie dans un pays doté d’un système plus faible. “Nous devons agir maintenant pour aider les pays à se préparer à cette éventualité”, a dit le DG de l’OMS lors d’une conférence de presse à Genève.

Par ailleurs, des équipes de chercheurs des universités de Genève, EPFL de Lausanne et de Manchester affirment avoir trouvé une substance à base de glucose qui détruit les virus par simple contact, cependant son développement devrait prendre encore du temps. D’autres équipes dans le monde testent des antiviraux déjà présents sur le marché, selon Futura Santé.

A cet égard, trois médicaments: “Ribavirin”,” Lopinavir/Ritonavir” et “Interferon Beta-1b” ont été jugés par des experts russes capables de traiter le Coronavirus. Les Russes ont même donné la posologie de ces trois médicaments utilisés notamment dans le traitement de l’hépatite C.