La possibilité d’ouvrir une représentation diplomatique permanente des Philippines en Tunisie et la transmission d’un message personnel du président philippin, Rodrigo Duterte, au à son homologue tunisien, Kaïs Saïed, ont été au centre d’entretiens, jeudi et vendredi au siège du ministère des Affaires étrangères, entre Sabri Bachtobji, la ministre adjointe des Affaires étrangères des Philippines chargée du Bureau des travailleurs et des expatriés, Sarah Lou Arriola, et le directeur des cérémonies diplomatiques au Palais présidentiel des Philippines, Robert Borg.

Selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères, Sarah Lou Arriola a évoqué la possibilité de renforcer la présence diplomatique des Philippines en Afrique du Nord en ouvrant une représentation diplomatique permanente en Tunisie, qui a été saluée par le secrétaire d’Etat tunisien, se déclarant prêt à coopérer avec la partie philippine pour fournir toutes les installations nécessaires à cet effet.

Pour sa part, Robert Burg a remis au secrétaire d’Etat une lettre personnelle du président philippin au président tunisien.

Au cours des deux entretiens, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales entre les deux pays, soulignant leur volonté de renforcer davantage la coopération, en particulier dans le contexte de la préparation de la célébration, en 2020, du 45e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre les deux pays.

Les deux entretiens ont également été l’occasion de souligner l’importance de préparer la deuxième session du comité mixte, qui se tiendra en Tunisie en 2020, afin d’enrichir davantage le cadre juridique régissant les relations entre les deux pays et de développer une coopération commune entre eux dans divers domaines, ajoute le communiqué.

Les deux parties ont appelé d’autre part à la nécessité de tirer parti de la dimension africaine de la politique étrangère de la Tunisie, en particulier à la lumière de son adhésion à de nombreux blocs économiques du continent, en plus de l’accroissement du volume des échanges commerciaux pour refléter le niveau privilégié des relations politiques entre les deux pays, tout en prospectant la possibilité d’échanger deux missions commerciales pour explorer les opportunités de coopération, indique-t-on de même source.