Le projet de “réutilisation des eaux non conventionnelles dans les pays de la Méditerranée “MENAWARA” qui a démarré, jeudi 28 courant, à Gammarth (banlieue nord de Tunis) vise à améliorer la qualité des eaux traitées dans les stations de Korba, Kélibia, Chotrana 2 et Sidi Amor, en vue de leur utilisation pour l’irrigation des terres agricoles.

Il sera œuvré, dans le cadre de ce projet ayant nécessité un budget de près de 2,6 millions d’euros dont 2,2 millions d’euros sont une contribution de l’Union européenne (UE), à faire participer la société civile qui a pour mission d’encourager l’approvisionnement en ces eaux non conventionnelles au service de l’objectif ultime du projet qui est de fournir des ressources hydriques additionnelles à travers la fourniture d’eaux alternatives de bonne qualité, tout en économisant les eaux douces.

Le projet ambitionne également de rationaliser les techniques d’utilisation des eaux assainies et d’assurer une bonne gestion et gouvernance des ressources hydriques, conformément aux plans nationaux et internationaux.

Il s’agit de faciliter l’accès aux eaux, moyennant le traitement des eaux usées et leur réutilisation dans l’irrigation complémentaire, en plus du renforcement de la capacité des entreprises publiques actives dans le domaine de l’assainissement dans les pays méditerranéens et de l’appui à apporter aux parties concernées, en dehors de celles publiques, opérant dans le secteur, à l’instar des techniciens et des agriculteurs en Tunisie, Palestine, Jordanie, Italie et Espagne pour l’accomplissement des objectifs du projet.

Le projet contribuera à renforcer l’intégration des opérations de réutilisation des eaux non conventionnelles à la faveur de la consolidation du partenariat entre les institutions de la recherche scientifique utilisant les techniques d’assainissement propres (l’université italienne de Sassari) propres et leur mise à la disposition des sociétés actives dans le secteur de l’assainissement.

Il permettra, par ailleurs, de renforcer le partenariat entre les entreprises procurant les eaux non conventionnelles et les associations environnementales ayant des projets pilotes d’utilisation idoine des eaux non conventionnelles, tout en les aidant à promouvoir leurs programmes pour la réussite des objectifs escomptés, à l’instar de l’ONAS (Office de l’assainissement) en Tunisie.