La Municipalité de Tunis a abrité, lundi 25 novembre, un atelier de travail sur “Les Cités intelligentes et leur rôle dans la préservation du patrimoine” auquel participent divers experts en lien avec l’architecture urbaine, de Tunisie et d’ailleurs, outre des présidents de toutes les municipalités tunisiennes, lit-on dans un communiqué du ministère des Affaires culturelles.

L’importance des cités intelligentes, leurs principales composantes et avantages ont été au cœur de cet atelier qui vise à développer le concept d’un modèle de construction et d’aménagement connu sous le nom de “Smart Cities” qui aiderait à la préservation du patrimoine architectural urbain.

La rencontre a permis un échange d’expertise scientifique et les expériences techniques réussies entre les pays de la région arabe et l’identification des moyens de les adapter à travers l’usage des moyens de transformation numérique et intelligente.

Cet échange vise à identifier les besoins des cités et municipalités tunisiennes et leurs homologues dans le Monde arabe, ajoute le communiqué.

L’événement, a été marqué par la présence de Mohamed Zine Elabidine, ministre des Affaires culturelles, Souad Abderrahim, maire de la ville de Tunis, Ahmed Hamed Assobih, secrétaire général de l’Organisation des villes arabes, et Samira Dhiat, directrice générale du Congrès arabe des cités intelligentes.

Dans son allocution, Mohamed Zine Elabidine a souligné les relations de partenariat étroites existantes entre son département et la municipalité de Tunis en matière de préservation du patrimoine, à travers l’adoption du principe de la citoyenneté et de l’autorité locale. Il a relevé une démarche qui verse dans les objectifs nationaux en faveur d’un citoyen partenaire engagé dans la construction d’un partenariat culturel, patrimonial et civilisationnel.

Le concept de la Cité est au coeur du plan stratégique national dans le secteur culturel adopté par le ministère, a fait savoir Zinelabidine qui cite les trois programmes de culture citoyenne en cours, à savoir “Tunisie Cité des Arts”, “Tunisie cité des Civilisations” et “Tunisie Cité de la Littérature et du Livre”.

Il a évoqué une stratégie culturelle qui vise à associer le droit constitutionnel à la culture en tant qu’action qui émane du citoyen et pour le citoyen, à travers des programmes spécifiques promotionnels qui mettent en avant les références géographiques de chaque cité et dessinent les contours d’une culture participative nationale.

A son avis, les “Smart Cities” reflètent une théorie qui privilégie l’adoption d’un concept de travail basé sur l’économie culturelle numérique. Le ministre a énuméré les avantages d’un créneau moderne qui permet un échange assez fluide des informations à travers des supports en lien avec l’intelligence humaine, les technologies modernes et la préservation du patrimoine et de l’archéologie.