L’Association tunisienne pour l’intégrité et la démocratie des élections (ATIDE) a exhorté l’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE) et l’Assemblée des représentants du peuple à mettre en place un cadre juridique décisif et global concernant la propagande et la publicité sur les réseaux sociaux.

Lors d’une conférence de presse organisée mercredi 16 octobre à Tunis, pour présenter ses rapports préliminaires sur l’observation de l’opération électorale du deuxième tour de la présidentielle anticipée, ATIDE a recommandé de hâter la mise en place des mécanismes à même de faire face aux dépassements commis par les médias lors de la période électorale.

L’association a souligné l’importance de procéder à la vérification du registre électoral des inscrits sur le territoire tunisien et à l’étranger. Il est question, à ce propos, pour l’ISIE de prendre en charge la publication des rapports élaborés par ses observateurs concernant les violations et les crimes électoraux enregistrés, conformément au principe de la transparence totale. Il s’agit, également, d’éclairer l’opinion publique et d’aider la justice à faire valoir les droits des candidats à la présidentielle.

Le vice-président d’ATIDE, Bassem Maater, a mis en garde contre le danger des campagnes de propagande et de publicité politique menées sur les réseaux sociaux lors des élections. Il a indiqué, à cet effet, que les pages Facebook ont eu une influence considérable sur l’électeur tunisien, notamment à travers les rumeurs relayées ou encore le dénigrement de certaines parties au détriment d’autres.