Le think tank américain, National Democratic Institute (NDI), multiplie depuis quelques mois les actions visant à améliorer l’organisation, le fonctionnement et la capacité des responsables, des partis politiques et des associations à réaliser les aspirations des Tunisiens.

L’idée que les acteurs politiques ne sont pas à la hauteur du rôle qui leur incombe dans la Tunisie post-14 janvier 2011 est désormais une vérité acceptée de tous les observateurs, tant tunisiens qu’étrangers. La preuve en est que les think tanks s’intéressant de près à l’expérience tunisienne s’investissent de plus en plus dans un effort visant à aider personnalités et partis politiques, députés et acteurs de la société civile à faire leur mise à niveau pour mieux s’acquitter de leurs missions.

C’est le cas du National Democratic Institute (NDI). Le think tank du parti démocrate américain qui a lancé, début août 2019, un appel à candidatures pour le recrutement d’un directeur du programme de renforcement parlementaire/chargé des affaires politiques, pour une année à partir de septembre 2019.

NDI, dont les programmes visent à «soutenir les institutions démocratiques et les acteurs dans le renforcement de leurs capacités institutionnelles et l’établissement de bonnes pratiques qui peuvent préparer les parties et les représentants élus du peuple à apporter des améliorations concrètes de la vie quotidienne des citoyens, basées sur les priorités exprimées par ces derniers, avec un focus particulier sur les questions économiques», multiplie les initiatives de ce genre depuis le depuis le début de l’année.

Recrutement d’experts…

En juin 2019, NDI a initié, dans son programme d’appui aux partis politiques au niveau local, une procédure pour le recrutement d’experts dans les techniques de sondage, le porte-à-Porte et la communication (directe, indirecte, digitale) avec les citoyens.

Fin avril 2019, le think tank américain a lancé un appel à projets pour sélectionner des associations destinées à être chargées de «prodiguer de l’expertise thématique et de mener des campagnes de plaidoyer et de monitoring de performance des élus».

En mars de cette année, NDI s’est fixé pour objectif d’engager un assistant de programme principal dont la mission est «d’aider les partis politiques et partenaires de la société civile à établir, au niveau local, des pratiques qui peuvent les préparer à apporter de concrètes améliorations dans la vie quotidienne des citoyens».

Concrètement, il s’agit de construire «la capacité de ces parties politiques à adopter des plateformes plus ouvertes et réactives, des plans d’actions de gouvernance (…), des mécanismes internes pour élire des responsables redevables de leur concrétisation», et celle des organisations de la société civile locale «à surveiller les performances des responsables élus».

Fin décembre 2018, la priorité pour le think tank américain était de recruter un chargé de programme-partis politiques afin d’aider à «l’implémentation et l’administration quotidienne du programme qui vise le renforcement de la structure interne des partis politiques, renforcer les liens entre les partis et les politiciens, d’un côté, et les citoyens et les organisations de la société civile, de l’autre côté, et augmenter la participation des femmes et jeunes dans la politique».