Le Conseil national de la culture a tenu sa première réunion à “Ksar Saïd, Palais des Lettres et des Arts”, jeudi 29 août, au Bardo sous la présidence de Mohamed Zine El Abidine, ministre des Affaires culturelles.

Des représentants du gouvernement et des divers départements ministériels (Intérieur, Finances, Education, Enseignement supérieur, Tourisme, Jeunesse, Développement), ainsi que plusieurs membres de la société civile et personnalités du secteur culturel ont assisté à cette rencontre consacrée aux prérogatives et au plan d’action du conseil.

“Depuis 2016, 30 conseils régionaux de la culture ont été organisés et dédiés, entre autres thématiques aux propositions des artistes et intellectuels dans les divers gouvernorats du pays”, a rappelé le ministre des Affaires culturelles, qui passait en revue les actions entreprises durant les derniers 4 ans dans le secteur culturel.

Afin d’atteindre les objectifs escomptés, le ministre a invité les membres du Conseil à proposer leurs visions dans le cadre de programmes et ainsi élaborer une stratégie nationale de travail qui permet de développer et promouvoir davantage le secteur culturel, artistique et créatif.

Il a en outre réitéré les actions de son département visant à promouvoir la culture de proximité et le principe constitutionnel du droit à la culture pour tous, à travers la décentralisation culturelle ainsi que la valorisation du patrimoine culturel matériel et immatériel dans le pays.

Les membres du Conseil ont unanimement souligné l’importance de la culture en tant que vecteur de développement ainsi que son rôle dans la promotion du riche patrimoine culturel et civilisationnel de la Tunisie.

Pour mémoire, le Conseil national de la culture a été créé par décret gouvernemental, le 03 décembre 2018. Sa mission principale est de proposer des programmes à même d’aider à la promotion de la culture, des arts, de la création ainsi qu’au rayonnement de la Tunisie à l’étranger.

Il est formé de représentants des différents ministères et de la société civile ainsi que d’éminentes personnalités actives sur le plan national qui sont en outre chargés d’examiner l’état des lieux du secteur, de proposer des réformes législatives et structurelles.

Cette nouvelle structure vise à offrir un meilleur cadre pour concevoir les pratiques participatives culturelles ainsi que les mécanismes de leur mise en place.