La société nationale d’exploitation et de distribution des eaux (SONEDE) ne change seulement qu’entre 100 et 110 kilomètres (km) des réseaux obsolètes sur un total de 1000 km programmés annuellement, ce qui constitue une intervention au niveau de 10% seulement, a souligné le ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche Samir Taieb.

Lors d’une séance plénière de l’Assemblée des Représentants du peuple (ARP) pour discuter d’un accord financier conclu entre la Tunisie et le Fonds saoudien pour le développement (FSD), dont le montant 247 MD sera consacré à l’adduction en eau potable des zones rurales dans le gouvernorat de Bizerte, le ministre a ajouté que la SONEDE intervient pour réparer les pannes, ce qui dépasse, parfois, les montants de nouveaux investissements pour le renouvellement de ces réseaux.

Dans sa réponse aux questions de plusieurs députés qui ont passé en revue les problèmes relatifs à l’adduction de l’eau potable vers leurs régions, le ministre a reconnu l’existence de points noirs (zones dépourvues d’eau) chaque été, notamment la région de Sejnane qui constitue l’un des plus grands réservoirs en eau. Il a relevé, par ailleurs, dans ce contexte, l’existence de difficultés à Zaghouan, Gafsa et certaines régions du sud.

Taeib a, en revanche, fait savoir, que la Tunisie est sortie de trois années de sécheresse et que les ressources en eau ont été consolidées en 2019, ce qui a permis au gouvernement de programmer des adductions en matière d’eau, notamment les eaux d’irrigation.

Il a expliqué que le ministère de l’Agriculture a décidé de poursuivre l’adoption de la méthode de quotas pour ce qui est de ceux garantis pour les agriculteurs sur une période de sept ans, ce qui leur permet d’élaborer des programmes.

Et de faire remarquer que les réserves des barrages tunisiens sont passées de 721 millions de m3 (mars 2018) à deux milliards 39 millions de m3 le 25 mars 2019, ce qui constitue plus du double des quantités de l’année dernière, précisant que la capacité des barrages a atteint 81%.

Après l’adoption de l’accord financier avec le FSD, L’ARP a poursuivi ses travaux avec l’examen du projet d’adhésion de la Tunisie au COMESA (Marché commun de l’Afrique orientale et australe).