Le président de la République, Béji Caïd Essebsi s’est entretenu, dimanche à Charm El-Cheikh avec le président égyptien, Abdel Fattah Al-Sissi, peu avant le démarrage des travaux du premier sommet arabo-européen qui se tient les 24 et 25 février courant sur le thème “Dans notre stabilité… nous investissons”.

Le chef de l’Etat a affirmé que la Tunisie à tenu à participer à ce sommet eu égard aux relations distinguées reliant les deux pays et au rôle central de l’Egypte dans la région, outre l’intérêt majeur qu’elle accorde aux relations arabo-européennes et sa volonté de renforcer davantage la coopération bilatérale dans l’intérêt des deux pays.

Le président de la République s’est félicité du processus de coopération bilatérale et de la dynamique soutenue marquant les relations entre les deux pays, mettant l’accent sur le souci de la Tunisie de les promouvoir davantage dans les différents domaines, notamment, dans le domaine sécuritaire afin de faire face aux menaces terroristes dans la région, réitérant l’entière solidarité de la Tunisie avec l’Egypte dans son combat contre le terrorisme.

Essebsi s’est, également, félicité du niveau de coordination et de concertation entre les deux pays au sujet du règlement politique en Libye dans le cadre de l’initiative tripartite visant à résoudre la crise dans ce pays.

De son côté, le président égyptien a mis l’accent sur l’importance de la participation de la Tunisie à ce sommet pour contribuer à la réussite de ses travaux au service de l’intérêt des régions arabe et européenne.

Al-Sissi a souligné que l’ampleur des défis auxquels la région arabe se trouve confrontée exigent la conjugaison des efforts de tous les Etats arabes pour défendre ses intérêts dans le cadre d’un dialogue approfondi et fructueux avec les partenaires européens.

Il a mis l’accent sur la solidité des relations séculaires tuniso-égyptiennes et sur la nécessité de tirer un profit réciproque des opportunités offertes par les deux pays afin de promouvoir les divers domaines de coopération, soulignant l’importance du rôle dévolu au secteur privé dans la consolidation des échanges commerciaux et le lancement de projets communs entre les deux pays.

L’entrevue a, en outre, porté sur des questions d’intérêt commun dont, en premier lieu, le règlement de la question palestinienne, la relance du processus de paix au Moyen-Orient et la recherche d’un règlement politique aux crises qui secouent la région, notamment en Libye, en Syrie et au Yémen.