Pour la célébration de son cinquantième anniversaire, le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), qui se déroulera du 23 février au 2 mars 2019, rendra hommages à la mémoire de plusieurs cinéastes africains décédés au cours de l’année écoulée.

Parmi les réalisateurs et les professionnels aguerris ayant laissé leurs traces dans le répertoire cinématographique arabe et africain, figure feu Taieb Louhichi (décédé le 21 Février 2018).

Icone emblématique du cinéma arabe et africain, Taïeb Louhichi a à son actif plus d’une vingtaine d’œuvres, entre longs, courts-métrages et documentaires. Il a été primé dans de nombreux festivals.

Taïeb Louhichi est lauréat de plus de vingt-cinq prix nationaux et internationaux, dont celui du Tanit d’Or aux Journées cinématographiques de Carthage en 1972 pour son court-métrage “Mon village, un village parmi tant d’autres”.

Dans l’histoire du Fespaco, Taieb Louhichi a remporté deux prix. Son premier long-métrage “L’ombre de la terre” (1972) a remporté le prix du meilleur scénario et la manivelle d’Or (meilleur opérateur) lors de la huitième édition du Fespaco en 1983. Le Prix de la meilleure prise de son a été attribué à son film “Leila ma raison” lors de la 12ème édition de ce festival en 1991.

Créé en 1969, le Festival panafricain du cinéma et de la télévision d’Ouagadougou (FESPACO) se déroule tous les deux ans à Ouagadougou (capitale du Burkina Faso).

La première consécration du cinéma tunisien dans ce rendez-vous cinématographique fut lors de sa cinquième édition en 1976 par la remise du prix spécial du jury en æquo au film tunisien “Sejnane” d’Abdellatif Ben Ammar et au film “Nationalité immigrée” de Sydney Sokhona de la Mauritanie.