“Intégrité et gouvernance dans le secteur de la défense: Renforcer la démocratie et le développement”, c’est le thème d’une conférence, organisée vendredi 18 courant à Tunis

Les participants à la rencontre ont souligné que les codes de conduite sont nécessaires pour clarifier les principes déontologiques permettant de se prémunir contre la corruption et sur lesquelles se basent les intervenants dans toute institution administrative, parlementaire, judiciaire ou militaire.

Intervenant sur la question de l’intégrité dans le secteur public en Tunisie, Nizar Ben Sghaier, expert international en matière de gouvernance, a relevé l’importance des codes de conduite “qui sont désormais intégrés aux orientations mondiales et internationales et fournissent des textes réglementaires relatifs à la fonction publique”.

Les services du gouvernement, a-t-il poursuivi, ont préparé en 2016 un sondage d’opinion sur la relation entre l’agent public et le code de conduite. Plus de 200 mille agents publics n’ont pas connaissance du code de conduite et de déontologie de l’agent public, a-t-il fait savoir, rappelant que le projet du code de conduite proposé en 2016 par l’Assemblée des représentants du peuple n’a pas été encore soumis pour examen en plénière.

Pour sa part, Marian Jeleniewski, adjoint du directeur de la Coopération et de la sécurité au sein de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN), a souligné que le code de conduite et de déontologie au sein de l’institution militaire est applicable aux commandants et aux soldats.

Sur un autre plan, il a été souligné que le code de conduite relève du domaine de la prévention contre la corruption et non de la répression.

Cette conférence a été organisée par les services de la gouvernance au sein de la présidence du gouvernement et du ministère de la Défense nationale, en partenariat avec l’OTAN, en présence d’un certain nombre de parlementaires, de diplomates, d’experts et de représentants d’organisations de la société civile.